Vertigo

Publié le par Boris

 
Vertigo
 
 
par Boris

 

 

J’allais mon chemin

Et mon chemin n’allait nulle part.

C’est alors que derrière moi

Par hasard

S’ouvrit une béance.

Je ne pouvais pas la voir

Elle n’existait pas

Elle seule était réelle.

Je plongeais la main dans mon vertige

Et le décor disparut.

C’est alors que je vis

Il n’y avait rien d’autre que nous-mêmes.

Nous et la musique.

Il n’y a pas de hasard.

Peut-être qu’à la fin, il n’y aura que la musique.

Mais la musique seule est réelle.

 

Publié dans CONTE D'AUTEUR

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